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![]() LA BRASSERIE MULLER
(D'après Les
cafés artistiques et littéraires de Paris, paru en 1882)
Cet établissement n'est pas un lieu de réunion, mais le public y est attiré par la qualité de la bière. La librairie Ollendorff qui en est voisine lui fournit une clientèle de gens de lettres. C'est Albert Delpit, le critique dramatique de la Liberté. Avec l'auteur du Fils de Coralie, on voit M. Abraham Dreyfus, un auteur applaudi sur différentes scènes parisiennes. René Delorme, qui sous le pseudonyme de Saint-Juirs s'est fait un nom comme romancier. Il a remplacé à la France Henri de Lapommeraye. Armand Silvestre qui écrit au Gil-Blas, des chroniniques très spirituelles et très... lestes. Silvestre tient le feuilleton dramatique à l'Estafette. Verpy, connu comme littérateur sous le pseudonyme de René Bruneseur ; Charles Grimont, de la Patrie ; G. Grisier, gérant du même journal. Alphonse Daudet fait à la brasserie de courtes apparitions, il ne s'asseoit pas. Le sénateur A. Hébrard, directeur du Temps, va à la brasserie accompagné quelquefois par M. E. Spuller, député. M. Hébrard est de la race trop rare des hommes qui ne savent pas dire non et ne refusent ni une gracieuseté, ni un service.
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