Histoire de Paris
Cette rubrique vous livre l'histoire de Paris et de ses arrondissements. Origine, évolution, de la capitale de la France. Pour mieux comprendre la physionomie du Paris d'aujourd'hui, plongez-vous dans les secrets de son passée.
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HISTOIRE DE PARIS
(D'après Paris à travers les âges, histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours, paru en 1879)

Clos et courtines. – Les premiers pavés. – Le mur d'enceinte. – Le Louvre. – L'Université. – Les collèges. – Les écoliers. – Leur vie. – Le Pré aux Clercs. – La fête de l'âne. – Les diacres soûls. – La fête des fous. – La prostitution. – Le roi des ribauds. – Sainte-Madeleine. – La châsse de sainte Geneviève. – Les excommunications. – L'évêque et l'abbé. – Saint André des Arts. – Saint-Côme et Saint-Damiens. – Saint-Honoré. – Saint Nicolas des Champs. – Les frères aux ânes. – Les Dominicains. – Les Jacobins. – L'abbaye Saint-Antoine. – L'hôpital de la Croix de la Reine. – Femmes et prêtres. – La famine. – Les inondations. – Écroulement du Petit-Pont. – Les juifs. – Le four banal. – Les femmes enceintes. – Brûlés vifs. – Les supplices. – Les crimes des écoliers. – Bataille avec les bourgeois. – Les rues de Paris. – La police. – Les écoles fermées. – Louis VIII. – Le légat. – Le baiser de paix. – Le luxe. – Les modes. – La cour.

En 1256, Enguerrand de Couci, ayant fait pendre trois jeunes Flamands, pour s'être permis de chasser sur ses terres, il fut condamné à dix mille livres parisis qui servirent à bâtir le cloître des jacobins ; enfin saint Louis qui ne se lassait pas de faire des libéralités à ces religieux, leur donna encore en 1263 deux maisons situées dans la rue de l'Hirondelle et un hôpital.

Enfin, après que Charles V eut aussi donné aux jacobins, ils firent rebâtir leur monastère en 1556. Ce fut un des plus grands cloîtres de Paris. L'église renfermait nombre de tombeaux de rois, de reines et de princes de la maison de France.

En 1198, Paris s'occupait beaucoup d'un prédicateur venu de Neuilly-sur-Marne et qu'on appelait Foulques, l'éloquence de sa parole étonnait les Parisiens qui se pressaient en foule pour l'entendre ; il prêchait avec véhémence contre les usuriers qui pressuraient les commerçants et contre les femmes adonnées la débauché qui perdaient les écoliers ; il fit bientôt de nombreuses conversions, beaucoup plus cependant parmi les filles de mauvaise vie que parmi les prêteurs d'argent. Plusieurs abjurèrent la débauche et se coupèrent les cheveux en signe de pénitence.

Foulques s'engagea à pourvoir à l'entretien de celles qui rompraient complètement avec la vie honteuse qu'elles menaient, et ce fut pour elles que fut construite l'abbaye de Saint-Antoine (rue du faubourg Saint Antoine), qui fut environnée de hautes murailles et formait une espèce de bourg.

Les bâtiments furent reconstruits en 1770 ; on y voyait des mausolées de princesses royales, notamment ceux des filles de Charles V et plusieurs autres de grands personnages. Supprimée en 1790, l'abbaye fut convertie en un hôpital par décret de la Convention du 17 janvier 1795, quant à l'église elle fut démolie en 1796, tout le vaste terrain connu sous le nom de Clos de l'Abbaye fut aliéné en

Portail de l'église Saint-Nicolas-des-Champs,
rue Saint-Martin.
cinq lots le 29 messidor an VI.

C'est de l'abbaye de Saint-Antoine que toute cette région de Paris a pris le nom de quartier et faubourg Saint-Antoine. Dans ces dernières années du second empire, une partie des jardins a été vendue ou convertie en rue (de Cîteaux).

Nous avons vu les évêques et les religieux fonder à grands frais des maisons hospitalières, voici deux allemands frères utérins : Guillaume Escuacol et Jean de le Palée, qui firent bâtir à Paris en 1200 une grande, maison, (faubourg Saint-Denis), pour y retirer les pèlerins et les pauvres voyageurs qui, arrivant trop tard à l'une des portes de Paris, ne pouvaient pas y entrer et étaient obligés de coucher Dieu sait où.

Cette maison fut d'abord nommée hôpital de la Croix de la Reine. L'évêque de Paris refusa de lui accorder l’usage d'une cloche et décida que ses fondateurs paieraient dix sous parisis de redevance à l'église Saint-Germain, en payant vingt ils finirent par avoir les cloches en 1207. En 1210 on y installa trois frères de l'ordre des Prémontrés, qui finirent par tout s'approprier et négligèrent si bien de pratiquer l'hospitalité, qu'un arrêt du Parlement de 1547, changea, comme on le verra plus loin, la destination de cet hôpital.

On trouve encore trace de la fondation d'un hôpital de sainte Opportune, rue Saint-Denis, en 1184, qui fut administré par des religieuses de l'ordre de Saint-Augustin et dans lequel les pauvres femmes ou filles qui cherchaient à se placer, pouvaient venir chercher la table et le coucher pendant trois jours.

Malheureusement les femmes ne trouvaient guère le moyen de gagner leur existence ; en butte aux brutales passions d'une soldatesque grossière d'écoliers débauchés et de prêtres luxurieux, c'était surtout à la débauche qu'elles demandaient le pain de chaque jour, et les évêques, les papes, ne cessent de tonner contre un libertinage développé par l'immoralité chez les uns et la misère chez les autres. En 1203, c'est le pape Innocent qui écrit à l'abbé de Saint-Denis:

« Il est dans votre ville des prêtres qui, abusant du privilège clérical, parcourent les rues pendant la nuit, se portent vers les maisons habitées par les femmes publiques, en enfoncent les portes, s'y précipitent, avec violence et se permettent les mêmes excès envers les filles des bourgeois, ce qui fait naître des querelles et des séditions. »

Quels étaient donc ces prêtres qui souillaient ainsi leur caractère sacré ? C'étaient des gens qui, certes, ne s'étaient jamais demandé pourquoi ils avaient endossé une robe de moine ou de religieux. La plupart s'étaient dit que, tous ces papelards étaient bien heureux de pouvoir vivre du produit du travail des autres ou de leur libéralité, et à leur tour, ils s'étaient enrôlés dans cette immense milice qui englobait la moitié des hommes de la nation. Puisque la vie des religieux est douce et facile, pourquoi ne pas la choisir de préférence à d'autre ?

Vienne la guerre et plus d'un, laissant là sa robe, se fera soldat pour aller piller les riches domaines, boire le vin qui repose dans les celliers et faire violence aux filles qu'il rencontrera sur son chemin. On les méprise tous ces moines, et bientôt ils vont se multiplier encore. Chacun rêve d'abriter sa vie sous les grandes voûtes du monastère, de n'avoir qu'à tendre la main pour recevoir de quoi bien vivre. On se demande comment tout le monde n'était pas moine !

C'était au reste pour le devenir qu'étudiaient tous les clercs et de même que, de nos jours, le bourgeois est fier de voir son fils avocat ou médecin, au moyen âge, on s'enorgueillissait d'un clerc dans sa famille. bMalgré les fondations d'églises et d'hôpitaux, et malgré les privilèges accordés aux écoliers, le peuple de Paris souffrait toujours de la fréquence des famines.

En 1188, 1189 et 1190, elles se succédèrent sans interruption. En 1194, il en vint une plus terrible encore que les précédentes. Le roi et les riches, à son exemple, donnèrent Beaucoup, mais eussent-ils pu, à force d'aumônes, en combattre les pernicieux effets, que c’eût été insuffisant ; elle reparut en 1196 et 1197 et fit de nouvelles victimes.

En 1205, la Seine débordée, inonda presque tout Paris. Les maisons ébranlées jusqu'aux fondements, faisaient craindre la ruine entière de la Cite, dans les rues de laquelle on naviguait. Le peuple, consterné, eut recours aux prières. On alla en toute hâte chercher la châsse de Sainte-Geneviève, et, malgré le péril évident qu’il y avait pour ceux qui portaient ou qui suivaient cette chasse, fit la procession et on passa même sur le Petit-Pont qu'avait fait reconstruire à ses dépens, Maurice de Sully plusieurs pierres qui sen étaient déjà détachées étaient tombées dans la rivière.

Cependant la procession traversa le pont sans encombre, mais a peine était elle parvenue sur la rive opposée, qu’un bruit effroyable se fit entendre au milieu des cris de la foule. C'était le pont qui, s'écroûtait avec toutes les maisons qui étaient dessus. Depuis un siècle on n'avait pas vu pareille inondation. On rebâtit le Petit-Pont l'année, suivante. Il fut de nouveau renversé en 1296, en 1325, en 1376 et en 1393. On le rebâtit en 1395 avec l'argent de plusieurs juifs, qu'on avait condamnés à l'amende. Quatre fois encore, il devait être emporté par les eaux avant d'être dévoré par les flammes.

Philippe-Auguste avait chassé les juifs, pour avoir l'occasion de s'emparer de leurs biens. Mais, vers 1198, la France se trouvait troublée par la guerre qu'elle avait à soutenir contré les Anglais et les Flamands, et le roi pensa que pour faire la guerre il avait besoin de beaucoup, d'argent et qu'il lui était difficile de s'en procurer, même en accablant son peuple d'impôts. Un négociateur habile fut chargé de faire comprendre aux juifs que l'occasion était excellente pour eux s'ils voulaient rentrer à Paris, de prêter au roi une grosse somme d'argent, quittes à ne jamais rentrer dans cette créance, et surtout à s’abstenir prudemment de la redemander.

Ils y consentirent, et Philippe, en recevant leur argent, leur offrit un généreux pardon pour les fautes qu'ils auraient pu commettre. Les plus riches juifs rentrèrent donc à Paris, en occupèrent les principaux quartiers, et on leur permit même d'y posséder deux synagogues, deux cimetières et un moulin sur la Seine ! Il fallait bien qu'ils s'enrichissent si on voulait, plus tard, les rançonner à nouveau.

Au nord de Saint Germain des Prés existait un oratoire au XIIe siècle, qu'on appelait Saint-Pierre. Devenu trop petit par suite de l'accroissement de la population, on reconstruisit sur son emplacement une chapelle sous le vocable de saint Sulpice. Une nef y fut ajoutée sous le règne de François Ier, et six chapelles latérales en 1614. Ces additions devinrent encore insuffisantes. En 1643, il fut arrêté qu'un nouvel édifice serait reconstruit. Il le fut en 1646.

Lorsque en 1207, l'abbé de Sully fit rebâtir Saint-Symphorien, on a vu que la comtesse de Vermandois lui avait fait don du four d'Enfer, ce qui lui permit d'établir quatre chapelains dans cette chapelle. Le four d'Enfer était le four banal auquel, moyennant redevance, venaient cuire un grand nombre de personnes.

Ce ne fut qu'après l'achèvement de l'enceinte que les Parisiens furent exempts de l'obligation de faire cuire leur pain dans les fours publics, et qu’il fut permis aux boulangers, d'en avoir dans leurs maisons. Le roi accorda cette permission « pour ce que chacun des boulangers valait à M. le Roi neuf sous, trois deniers, une obole. »

Mais les chapelains ne furent pas satisfaits de l'autorisation donnée aux gens de faire cuire, leur pain chez le boulanger, cela diminuait considérablement les revenus du four d'Enfer. Ils se demandaient comment ils compenseraient cette perte, lorsqu'il leur vint une idée : ils avaient remarqué que nombre de femmes enceintes, probablement dans le but d'obtenir une heureuse délivrance, venaient tous les vendredis faire le tour d'un puits situé dans les dépendances de leur église et que la tradition disait avoir servi à Saint-Denis. Ils exigèrent un tribu, et désormais, toutes les femmes enceintes s'empressaient d'aller faire le pèlerinage au puits et les revenus des chapelains loin de diminuer, augmentèrent.

Tandis que la superstition de ces bonnes femmes venait si efficacement au secours des chapelains, une grande dispute théologique avait lieu et un chevalier du nom d'Evraut fut accusé par le peuple d'être à Paris le fauteur d'une hérésie, soutenue par des gens qu'on appelait manichéens, mais que le populaire flétrissait du nom de Bulgares. Un concile fut assemblé et livra Evraut à la justice séculière qui le condamna à être brûlé. Peu de temps après, une nouvelle hérésie se produisit, soutenue par un certain Amaury qui mourut du chagrin de voir sa doctrine condamnée par le pape.

L'évêque de Paris, Pierre de Nemours, et le frère Guérin de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, envoyèrent Raoul de Nemours, parent de l'évêque, et un autre prêtre pour parcourir les provinces et tâcher de découvrir des sectaires : Raoul qui était adroit, feignit d'avoir adopté les nouvelles idées et provoqua des confidences à l'aide desquelles il put faire incarcérer quatorze personnes, dont quatre prêtres et un orfèvre qui passait pour prophète. On les conduisit dans les prisons de l'évêché de Paris, et on assembla les théologiens qui les firent comparaître devant eux.

Ils soutinrent avec persistance leur opinion et furent tous condamnés : dix à être brûlés vifs et quatre à la prison perpétuelle. Le supplice eut lieu à Paris. On fit déterrer Amaury et on jeta ses os sur le fumier. Le concile de Latran approuva cette sentence en 1215 et ordonna en outre qu'on jetât au bûcher tous les livres de la métaphysique d'Aristote qu'on enseignait aux écoliers de Paris. Le feu était le supplice réservé aux hérétiques. Quant aux meurtriers, aux voleurs et aux autres criminels, on les pendait, on les mettait en croix sur une place publique, ou on les rouait.

Sous Louis-le Gros, on exécuta un jour sur la place qui fait face au pont un criminel convaincu d'avoir tué une femme. On plaça le condamné les jambes écartées et les bras étendus sur deux morceaux de bois disposés en croix de Saint-André et taillés de manière que chaque membre portât sur un espace vide. Le bourreau lui brisa à coup de barre de fer les bras, les avant-bras, les cuisses, les jambes et la poitrine. On l'attacha ensuite sur une petite roue de voiture supportée par un poteau. On ramena les jambes et les bras brisés derrière le dos et on tourna la face du supplicié vers le ciel, afin qu'il expirât en cet état. Tandis que le malheureux poussait des hurlements de douleur, les assistants se pressaient autour de lui pour mieux voir et ne cessaient de l'insulter et de lui reprocher son crime.

En 1127, Louis le Gros fit mettre en croix Bertholde, l'assassin de Charles le Bon, avec un chien attaché, près de lui qu'on battait de temps en temps afin de le faire

Le supplice de l'homme au chien.
mordre. Sous Pépin et ses premiers successeurs, les juifs étaient enterrés vivants. Philippe-Auguste fit revivre ce supplice pour un Parisien du nom de Prevot, qui avait porté un faux serment.

En 1181, ce roi rendit un édit par lequel tous ceux qui prononçaient les jurements de têtebleu, ventrebleu, corbleu, sangbleu, devaient payer une amende, s'ils appartenaient à la noblesse, ou être noyés s'ils étaient de roture. On enfermait ces malheureux dans un sac lié par le haut avec une corde et on les précipitait dans l'eau. Les faux monnayeurs étaient bouillis.

A Paris, on suppliciait un peu partout ; le prieur de l'abbaye de Saint Martin des Champs avait son échelle, marque du droit de haute justice, au coin de la rue Aumaire et de la rue Saint-Martin ; l'abbé de Sainte-Geneviève avait la sienne auprès de son église ; la cour du Châtelet et celle du Palais, la croix du Tiroi ou du Trahoir, le marché aux Pourceaux, etc., servaient d'emplacement à l'exécution des criminels ; les différents quartiers de la ville formaient, des fiefs appartenant aux évêques, aux prieurs, et ces divers personnages ayant le droit de haute et basse justice sur leurs terres, faisaient pendre, brûler, écarteler, essoriller les malheureux atteints par leurs jugements, le roi de son côté avait ses lieux patibulaires, et l'évêque de Paris avait son échelle sur la place du parvis ; c'était là qu'on prêchait et qu'on mettait les individus condamnés à faire amende honorable.

Les juifs rentrés dans Paris ne devaient pas y demeurer longtemps en paix. Philippe-Auguste rendit en 1222 un arrêt qui leur défendait de prendre en gage les vases sacrés ou les ornements des églises, non plus que les lits, les charrues ou autres meubles et ustensiles nécessaires à la vie. Il leur fut fait défense de rien prêter aux chanoines et aux moines, sans le consentement du chapitre ou de l'abbé. Aux termes de cette même ordonnance, aucun chrétien ne pouvait être contraint, par corps pour l'argent dû aux juifs et il n'était pas même tenu de vendre ses biens ou ses héritages pour payer, et on ne pouvait en assigner que les deux tiers seulement au paiement.

Cette injuste disposition avait été prise sur la demande du pape Innocent III qui avait écrit à l'évêque pour se plaindre qu'à Paris des nourrices chrétiennes allaitaient des enfants juifs, et que lorsque ces femmes allaient communier, les juifs les contraignaient à tirer, pendant trois jours leur lait dans les latrines avant de donner le sein à leurs enfants ! Défense fut faite aux femmes de Paris, chrétiennes, d'entrer en service chez les juifs en quelque qualité que ce fût. Au reste peu de chrétiens se mettaient en service chez les juifs, ils étaient en horreur au peuple et exposés sans cesse à des avanies.

Les plus fortunés demeuraient dans les rues de la Pelleterie, de la Tixeranderie et surtout dans rue de la Juiverie. Il y en avait aussi qui habitaient la ruelle descendant à la Verrerie qu'on nommait rue du Franc-Meurier. Cette rue prit au XVIe siècle le nom de la rue de Moussy du nom de l'échevin Jean de Moussy qui y demeurait en 1530. Elle existe encore et commence au n° 20 de la rue Sainte-Croix de la Bretonnerie pour aboutir au n° 7 de la rue de la Verrerie.

Un arrêté du préfet de police du 17 juillet 1819 ferma cette rue par deux grilles qui interceptèrent la circulation, mais en janvier 1879 on décida de rouvrir la rue de Moussy, les grilles ont été enlevées, la rue fut repavée et on promit de porter sa largeur à 40 mètres. On remarque au n° 7 de cette rue un vieil hôtel dont la porte renfoncée, selon la coutume des manoirs fortifiés du moyen âge, est défendue par un étage en surplomb, sorte d'archière supportée par des consoles ornées de sculptures romanes, et dont les jours, espèces de meurtrières, sont défendues par des grilles trapues.

La porte est close par deux panneaux curieusement sculptés. Cet hôtel était occupé, depuis une quarantaine d'années par une institution de jeunes garçons. Ils avaient leurs écoles dans les rues Saint-Bon et de la Tâcherie ; leur synagogue principale était dans la tour du Pet au Diable, enfin il ne leur était pas permis de paraître en public sans une marque jaune sur la poitrine.

 


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