|
|
|
||||||||||||
RUE
DAUPHINE
VIème arrondissement de Paris (D'après Histoire
de Paris rue par rue, maison par maison, Charles Lefeuve, 1875)
Notice écrite en 1859. Monuments classés : Au n° 31 : façade et toiture sur rue ; escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé. Au n° 34 : restes de l'enceinte de Philippe-Auguste. Historique : De 1792 à 1814, on lui donna le nom de rue de Thionville. La partie comprise entre la rue Mazet et le carrefour de Buci a été appelée petite rue Dauphine et rue Neuve Dauphine. Origine du nom : Ainsi appelée en l'honneur du Dauphin, fils d'Henri IV. Le Pain au Beurre. – Nicolas Carrel.
– Les Augustins. – La Curée. – Le Mis
de Moult. – Le Musée de Paris. – Le Club des Cordeliers.
– Le Théâtre des Jeunes-Eleves. – M. Rousseau.
– Les Maisons Gallebourg et Gaudin. – Gabrielle d'Estrées.
– Les Genlis. – La Maison de Jeu. – L'Armurier. –
Le Mercier. – Les Barbistes. – Le Mur de Philippe-Auguste.
– La Porte Dauphine. – Etc. Les petits pains au beurre de la rue Dauphine jouissent d'une célébrité à poste fixe depuis un demi-siècle ; tous les soirs, après l'heure du bal et du spectacle, maints danseurs du Prado, maints spectateurs de l'Odéon, viennent tremper dans un verre de lait un ou deux de ces gâteaux, bavaroise du quartier Latin, dans la boutique de Cretaine. Depuis le quai Conti jusqu'à la maison aux petits pains, en y ajoutant celle qui suit, l'uniformité de construction révèle une origine simultanée, et celle-ci remonte assurément jusqu'à l'ouverture de la rue. Protégée par Henri IV, une compagnie, dont Nicolas Carrel était le chef, acheta en 1606 le collège ou l'hôtel de l'abbé de Saint-Denis, avec une ruelle, touchant à l'hôtel de Nevers, et la maison Chappes, pour 76,600 livres, et se mit en devoir de percer la voie nouvelle, que croisait l'ancien mur de ville entre les portes de Nesles et de Buci. Mais il fallut encore, pour déboucher sur le pont Neuf, prendre au jardin des Grands Augustins quelque chose que des experts évaluèrent 30,000 livres tournois. Il fut stipulé, en outre du prix, que les matériaux de démolition reviendraient ces religieux, et qu'il serait établi aux frais du roi : 1° un mur de trois toises de chaque côté de la rue ; 2° deux voûtes souterraines pour mettre les pères en communication avec des maisons qui leur appartenaient du côté de l'hôtel de Nevers. Comme les augustins, néanmoins, se plaignaient au roi de tout ce dérangement, ainsi que sont disposés à le faire les expropriés de tous les temps : – Ventre-saint-gris ! mes pères, dit Henri IV, les maisons que vous bâtirez sur la rue nouvelle vaudront mieux que vos choux... Or, ces fiches de consolation furent mises bientôt sur le tapis, et la plupart des maisons de la rue dédiée au fils de Henri IV, notamment entre l'hôtel de Nevers et le couvent, appartenaient encore aux augustins clans le Siècle dernier. Presque toutes ces constructions, qui avaient établi au couvent un assez bon revenu, étaient ou sont encore à petites portes. Parmi celles qui faisaient et font exception, se remarque, sur le plan de 1652, certain hôtel de la Curée, plus tard de Mouy, notre n° 16. Le graveur a écrit : de la Carce ; mais nous croyons que le burin s'est trompé. Sans quoi l'hôtel de la Curée, signalé par Colletet dans la rue Dauphine, nous paraîtrait plus à sa place n° 24 et 26 qu'au 16 et au 18. Ne semble-t-il pas, en tout cas, que l'hôtel de la Curée fut d'origine un rendez-vous de chasse dont le pavillon, avant de passer hôtel, servit à de franches lippées ? La Curée sonne souvent pour les chasseurs au plat, et il y en eut de tous les temps, comme dans les satires de Régnier :
Le petit Pré-aux-Clercs s'était étendu, derrière Nesle, entre les Grands et les Petits-Augustins, et l'on pouvait encore s'y dire à la campagne le mercredi,1er novembre 1589, jour où, de bon matin, le Béarnais fit la prière dans le grand Pré-aux-Clercs : son armée y campait, avant d'entrer victorieusement au bourg Saint-Germain et au faubourg Saint-Jacques. A la fin de son règne seulement, le petit Pré-aux-Clercs fut entièrement couvert de constructions. La porte cintrée dudit 16 a pour le moins pris la mesure des carrosses du temps de la Fronde, et toutefois le corps de bâtiment sur la rue est moins ancien que celui du milieu, qui couvre deux beaux berceaux de caves ; la bâtisse du fond a pris la place du jardin. En l'an 1666, ladite propriété fut saisie sur Henri de Lorraine, marquis de Mouy, à la requête de Jean Parot, en sa qualité de tuteur onéraire des enfants mineurs de Lecoigneux, conseiller au parlement, et l'adjudication se prononça au profit d'un autre mineur, pupille et neveu de Gabriel-Nicolas de la Reynie, qui n'était alors que maître des requêtes. Puis une hôtellerie exploita ce grand local, sans qu'il changeât de nom, et Louis XIV, dans toute la splendeur de son règne, n'empêcha pas de publier qu'on dînait rue Dauphine pour 30 sols, dans un autre hôtel, et pour 15 à l'hôtel de Mouy, qui devait être un peu parent des Tuileries. Comment ne pas voir dans Henri de Lorraine, comte de Mouy, un rejeton de la famille qui avait donné deux reines à la France et une à l'Ecosse coup sur coup ? Les Rochebrunne vendaient la même maison, en 1755, à Carré, marchand-horloger. Mais nous ne savons pas à quelle époque s'en était détaché le 18, qu'on a refait en 1826. Le philologue Court de Gébelin, qui fut censeur de la librairie, fondait en l'année 1780 dans cette autre moitié du même hôtel une société savante, le Musée-de-Paris. L'auteur dramatique Cailhava, qui en était membre, s'y mit à la tête d'une coterie hostile au fondateur et qui le soupçonnait d'une mauvaise gestion, à telles enseignes que le lieutenant général de police intervint dans le démêlé. Court de Gébelin, encore en possession du titre de président honoraire perpétuel, finit par fermer le Musée, un jour où la société devait tenir grande séance. Elle ne se réunit que, plusieurs mois après, dans les salles du Musée scientifique de Pilastre de Rozier, rue Sainte-Avoye (du Temple), sous la présidence de Cailhava, qui ne rentra au Musée de Paris qu'après la mort de son rival, à la fin de 1785. La réunion des deux sociétés fut suivie de transformations, qui laissaient en 1787 le local de la rue Dauphine à la disposition de la franc-maçonnerie : la loge des Neuf-Sœurs y avait pour président le duc d'Orléans. Le club des Cordeliers tonna dans l'autre l'hôtel de la même origine, si ce n'est dans les anciennes salles du Musée, et le tableau des Droits de l'Homme, y décorant le lieu de réunion, fut voilé par Leclerc quand les citoyens dantonistes, maratistes, hebertistes et chaumettistes, qui composaient la société, reprochèrent à la Convention et, qui plus est, aux jacobins, de ne pas s'élever à la hauteur des grands principes de l'ère nouvelle. Le siège de ce club avait été aussi une salle de vente, un corps de garde. Au reste, jamais les cordeliers de la Révolution n'eussent consenti à se dire : Nous nous assemblons rue Dauphine. Dès le samedi soir, 27 octobre 1792, le conseil général avait décidé que 82 rues porteraient le noms des 82 départements et que, de plus, la rue Dauphine s'appellerait Thionville, ainsi que Lille la rue Bourbon, en l'honneur de deux villes qui venaient d'être, par une héroïque défense, le boulevard de la Liberté. Cailhava n'ouvrit que plusieurs années après, à la place du Musée de Paris, une école dramatique. Dorfeuille en fit le théâtre des Jeunes Elèves de la rue Thionville, dont Belfort était le directeur en 1802 ; Firmin et Virginie Dégazet y commencèrent leur carrière dramatique. Cubières, Pelletier de Valmeranges et Nogaret eurent des pièces jouées sur cette scène. Charles Matrice s'y lia, dans les coulisses, avec, Firmin, avant que la femme d'un fameux coiffeur de la rue Vivienue lui avançât, dans un élan d'amour, les 100,000 francs qui ont permis au Courrier des Théâtres de lui faire gagner davantage. Pendant les six premières années du siècle, on passa tous les genres en revue aux Jeunes-Eléves, depuis la tragédie jusqu'à la pantomime, de six heures et demie à dix ; ensuite on n'y joua plus que la comédie bourgeoise, et puis la salle de spectacle se convertit en salle de danse.
De ce côté, les Quatré-Fils-Aymond, maison à cinq étages, mitoyenne par-derrière avec les Augustins, fut adjugée en 1752, à Anne Baudouin, fille majeure, après avoir appartenu à Mlle Gallebourg, également fille majeure, et à son père, qui était procureur. Sur la même ligne, Clément de Banville, conseiller aux aides, avait vendu l'année précédente à Haillon, écuyer, premier valet de chambre de la reine, une propriété provenant de Gaudin, secrétaire du roi, aïeul dudit Barville, et tenant d'une part à l'hôtel d'Espagne, de l'autre à la maison de Fontenelle, par-derrière aux Augustins. Le spirituel auteur des Entretiens sur la Pluralité des Mondes n'avait encore que 94 ans, et il ne mourut que centenaire ; mais rien ne garantit que le Fontenelle de cette rue fût le membre de l'académie des Sciences et de l'Académie Française. Les portes qui se suivent ne se ressemblent pas toujours ; celles qui se regardent, encore moins. De la bienveillance éclairée du propriétaire du 24-26, M. Rousseau tient assez de notes, que confirment nos propres recherches, pour aider à l'éclaircissement d'un point capital de l'histoire de la rue Dauphine. Le 3 de la petite rue d'Anjou (rue de Nesles) communiquait jadis avec cette maison, d'apparence seigneuriale, qui fut l'une de celles où Gabrielle d'Estrées reçut les visites de Henri IV. La galanterie inaugurait alors, comme aujourd'hui, les quartiers neufs de la bonne ville. Le roi, d'ailleurs, condescendait à changer fréquemment le théâtre de ses rendez-vous, à s'initier aux souterrains des moines, à en compliquer même les issues, ne fût-ce que pour se dérober aux tentatives d'assassinat qui pouvaient en trouver la clef. On travaillait au pont Neuf avant que fût percée la rue ; elle trouva également tout fait ce nouveau nid pour de royales amours, qui s'y cachaient à la faveur des jardins de Nevers, de Saint-Denis, des Augustins, derrière l'ancien mur de Paris, sur lequel ne tardèrent plus à se mettre à cheval d'autres constructions. L'édifice était de pierres et de briques, avec un bel escalier de bois, qui s'affaissait entre la cour et le jardin, où l'on n'y montait plus sans crainte, quand s'en est accompli le sacrifice. Le niveau du jardin demeure inférieur de 2 mètres 50 à celui de la rue. De cet hôtel, au XVIIe siècle, les Genlis avaient fait le leur, et il avait été payé 108,000 livres par Mme Navarre à Pierre Brulard de Genlis, en l'année 1718. Chez ce dernier on avait joué en société le lansquenet, le pharaon, le brelan, la dupe ou la bassette. Des tables de roulette et de trente-et-quarante succédèrent, dans les mêmes appartements, à la caisse et aux bureaux du banquier Gastinel, sous le premier empire, et elles faisaient la partie du public. Il y avait même tous les soirs, pour en aviser les passants, un employé de faction à la porte. Cette maison de jeu était auparavant dans la rue Saint-André-des-Arts. Elle faisait face, rue Dauphine, au magasin d'un armurier, qui se contentait de montrer aux perdants, en tenant sa vitrine éclairée le plus tard possible, de quoi prendre leur suprême revanche. Une montre beaucoup plus pacifique était celle d'un mercier, qui, dans le même immeuble, tenait l'angle de la rue d'Anjou, à l'enseigne du Père de Famille. Ce magasin, sous le règne de Louis XV, était,des plus achalandés ; il n'avait plus le même avantage quand, de nos jours, M. Beau prit le fonds, pour en relever le commerce. Les titres de propriété sont maintenant dans le secrétaire de cet ancien locataire. Du temps où il descendait des voyageurs à l'hôtel de Mouy, la même rue comptait d'autres hôtelleries, celle d'Anjou, celle de Flandre, celle de la Ville de Bordeaux. Nous y avons dîné dans un hôtel d'Espagne, si peu castillan qu'il devait avoir pris le temps de s'acclimater : ne datait-il pas du XVIIIe siècle ? Je crois que l'hôtel d'Aubusson, bureau des voitures de Fontenay-aux-Roses, fut primitivement d'Anjou ; mais je sais par moi-même qu'il s'appela Dauphine. Un groupe d'élèves de Sainte-Barbe, que venait d'armer bacheliers M. Cousin, se distribua sous Louis-Philippe, à ma parfaite connaissance, dans les chambres garnies de cette maison, déjà fort décrépite. Les champignons qu'y faisait sauter l'hôte avaient dû pousser sous ses lits, qu'on ne se contentait pas toujours de partager avec d'imperceptibles sauteuses, trop vigilantes, qui semblaient ne s'étonner de rien, bien qu'elles descendissent en droite ligne des puces d'un cloître ou d'un chapitre. Ces étudiants d'un genre à part, qui sont presque tous aujourd'hui des mieux placés, observaient les convenances dehors, mais se débraillaient si volontiers, dans leurs réunions à domicile, que le maître de l'hôtel profita des vacances pour changer tous ses locataires. – Je vous louerai mes chambres trente francs, dit-il à d'autres étudiants, mais, à la condition que vous découcherez. Il y avait dès lors onze années que le passage Dauphine occupait la place d'un café et d'un jardin s'y rattachant. Mais à deux pas, n° 34, nous revoyons un Coq servant d'enseigne depuis un siècle à la boutique d'un coutelier. Nous y retrouvons, qui plus est, une portion de l'enceinte de Philippe-Auguste, dont dépend une tour, avec ses meurtrières et l'empreinte d'un moulin de défense, propre à faire pleuvoir des nuées de projectiles sur des assaillants ; mais ce mur de deux mètres d'épaisseur venait jadis à fleur-de-terre douze pieds plus bas qu'à présent. Le bureau de Nicolas Carrel, lors de la formation de la rue, attenait à ce reste de fortification ; puis ce fut un hôtel, précédé d'une cour d'honneur, à Jérôme de Lhuillier, procureur général en la chambre des comptes. Le même magistrat obtint du bureau de la ville, à des conditions peu onéreuses, la concession d'une allée haute, qui régnait sur le mur d'enceinte et menait à la rue de Nevers, puis il la condamna au moyen de deux portes. Un jugement du même bureau ratifia le transport du bail à Guillaume de Baïf, le 10 septembre 1613, en ce qui touchait de près le même hôtel, dont il était le nouveau propriétaire ; mais Lhuillier possédait encore une propriété contiguë et se réservait, par une des deux portes, un passage de sept pieds de largeur sur ledit mur ; de plus, il se faisait autoriser, le 6 mars 1614, à établir des marches pour I'escalader tout à fait et se rendre sans détour « dans la rue au derrière de la rue Dauphine, proche l'égout d'icelle sortant au travers du mur de la ville, le long de la maison du sieur de la Cazal ». Le deuxième hôtel fut vendu, en 1633, à Martineau paries héritiers de Lhuillier, parmi lesquels se trouvait Moreau, prévôt des marchands, époux d'une demoiselle Lhuillier, et les droits concédés passèrent à l'acquéreur, qui paya à son tour ; 2 sols 6 deniers par an dont le bien demeurait chargé. On ne transforma que vers 1770 en simple maison de rapport l'hôtel qui ne s'est pas encore séparé de la tour du XIIe siècle. A Saluste Dorelli, qui avait acheté de Simon Coursin deux lOts de terrain venant du duc de Nevers, on avait voulu vendre plus chèrement le simple droit d'avancer son logis sur la muraille urbaine ; mais Dufour, son neveu et légataire, put faire dégrever sa maison, en 1650, de 60 sols tournois dus au domaine de La Ville. Cette immunité trouvait sa double raison d'être dans une obligation, passée devant notaire en 1639, où Dorelli et Dufour s'engageaient à payer 3 livres de rente à Edme Ravière, lequel s'était chargé d'édifier la porte Dauphine, en devenant par traité propriétaire de divers pans de la muraille et de quelques places dans le fossé. Mais une inscription, visible au n° 44 de la rue Dauphine, nous rappelle que cette porte qui gênait la circulation, fut rasée dès l'année 1679 : Que si Ravière eut le désagrément d'assister au spectacle de la destruction de son ouvrage, il gardait, pour s'en consoler, plus d'une bonne propriété. Toutefois il ne disposait pas de l'hôtel, répondant de nos jours au n° 41, dont la splendeur passée reste attestée par une belle rampe d'escalier et la ferrure d'un balcon sur la cour : ce n'est pas que les indices, y manquent d'une construction antérieure a l'époque où vivait Boucher, auteur de jolis dessus-de-porte qui en ont été retirés. L'une des maisons que retenait Ravière se rapprochait pour sûr de la rue Contrescarpe (La rue Contrescarpe-Dauphine est devenue la rue Mazet) et séparait une propriété au sieur Vervin d'une autre a la darne Mesnard. Sur la même ligne, le duc de Nevers avait vendu directement, dès 1607, à Claude Garlin, une place sur laquelle la Ville l'avait empêché de bâtir durant une vingtaine d'années, dans l'intention d'y ouvrir un passage entre la rue Dauphine et la porte de Buci. Le parlement et le bureau de la Ville étaient en désaccord sur ce projet mais le différend finit par s'accommoder, grâce à un nouvel alignement donné aux héritiers de Garlin par le maître des œuvres de l'édilité parisienne, et grâce aussi à la cession qui leur était faite de 32 toises en longueur, sur 8 de largeur, à prendre sur l'ancienne enceinte citadine, ainsi que sur son marchepied, tout auprès de la contrescarpe, moyennant deux livres de revenu. Les 42, 44, 46 sont d'une architecture trop sans-façon, percés de jours trop inégaux, emmanchés sur des escaliers trop à pic, trop essoufflés enfin par les deux siècles qui ont couru devant leurs portes, pour ne pas rehausser encore l'apparence valide, vigoureuse d'une maison voisine, qui se tient mieux en selle. Elle est pourtant à cheval sur la rue Mazarine depuis le commencement du règne de Louis XV, et l'étrier lui a été tenu par l'architecte Desmaisons, lequel affectionnait les encoignures. Près du pont Neuf demeurait, au contraire, le dentiste Lejeune, en 1685, et sa devise était : Au-plus-Expert. Le comte de Milly avait, cent ans plus tard, un cabinet d'histoire naturelle en réputation dans l'une des plus belles maisons de la rue Dauphine.
|
|
|||||||||||||
:: HAUT DE PAGE :: ACCUEIL |
|