Rues et places de Paris
Cette rubrique vous livre les secrets de l'histoire des rues et places de Paris : comment elles ont évolué, comment elles sont devenues le siège d'activités particulières. Pour mieux connaître le passé des rues et places dont un grand nombre existe encore.
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RUE DE BEAUNE,
VIIe arrondissement de Paris
(D'après Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, paru en 1875)

Ouverte sous le nom de rue du Pont. Jusqu'en 1929, elle se terminait en impasse au-delà de la rue Montalembert. A cette époque, la partie comprise entre la rue de l'Université et le fond de l'impasse a reçu le nom de Sébastien Bottin (arr. du 30 avril 1929).

Notice écrite en 1857.

Ce que peut coûter une Satire :
Le nom de Mme Dabos est venu sous notre plume, dans la notice qui précède ; voici venir maintenant Dabos lui-même, que sa femme a pu faire peintre comme elle ; car elle était un ravissant modèle : la chronique assurait du moins qu'elle ne s'était pas contentée précisément de le faire son mari. Nous avons vu un délicieux portrait, qui était de Mme Dabos à double titre : elle se l'était peint au miroir, en beaucoup plus de séances qu'il n'en fallait pour se ranger de l'avis des plus ardents complimenteurs. Dabos était, du reste, un artiste assez recommandable, protégé par la reine Hortense, qui le recevait à Saint-Leu, et il montrait plus de philosophie que la plupart de ses confrères, car il ne voulait pas la mort de ceux qui lui trouvaient moins de talent qu'il n'en avait. C'est rue d'Anjou-Saint-Honoré, chez la comtesse de Saint-Geniès, qu'il avait fait la connaissance de Joseph Despaze, et la verve satirique de ce poète gascon avait commencé par s'attaquer à un poète amateur, propre frère de cette dame, qu'il avait d'abord flagorné. Depuis que Despaze, pour cause d'ingratitude, était banni de ce salon, qui l'avait accueilli avec bienveillance dès son arrivée à Paris, plusieurs familiers de la maison étaient en butte à ses brocards, et la part de Dabos y était faite. Le peintre avait-il tort d'en prendre trop facilement son partit. Il était assez bien en cour pour ne plus craindre tout de la critique, et les suffrages du public ne venaient plus eux-mêmes qu'au second plan dans le tableau de sa position.

Il se frotta pourtant les mains quand sa vengeance sortit d'une coquille, c'est-à-dire d'une lettre mise à la place d'une autre dans la composition d'une satire. La copie y portait un hémistiche ainsi conçu : Le stupide Dabos ; mais l'impression avait substitué un U à l'A du nom propre, et certain autre peintre s'appelait Dubos. Celui-la, qui n'était pas doué de la même longanimité, avait reçu au collège et dans les ateliers de peinture le surnom de Bos, sobriquet en latin qui tenait compte de sa vigueur. Découvrir la mansarde habitée rue de Beaune par Joseph Despaze, auteur de la satire, fut pour Dubos l'affaire d'une semaine. Le poète pris au gîte eut beau dire à l'artiste : Calmez-vous, je ferai un carton pour l'erratum, je tiens votre peinture pour estimable, lisez Dabos.... Tant pis pour toi, répliqua le furieux en levant un bâton formidable ! C'est à mon nom que s'accole ton épithète, et au surplus Dabos est un brave homme qui ne mérite pas plus que moi le traitement que tu me fais subir. Tu as deux comptes à régler, voilà tout. Tiens, faquin, tiens, ces premiers coups sont pour Dubos, cet autre est pour Dabos ; voici encore pour l'U, et puis pour l'A... Les coups se succédaient, sans la moindre faute d'impression, tant et si bien que le pauvre Despaze en mourut quelque temps après dans sa ville natale de Cussac. Des satires de cet obscur martyr de la critique ont reçu les honneurs de la réimpression dans le recueillies Satiriques des XVIIIe et XIXe siècles. Sa chambre était située dans une maison de la rue de Beaune qui porte le n° 37, originairement hôtel particulier avec écurie, et remise.

Aujourd'hui toute trace d'équipage a disparu, des magasins occupent le rez-de-chaussée, dominé par la loge de la portière, étrangement pratiquée dans un renfoncement sur l'escalier, au-dessus d'un couloir qui sert de longue-vue à ce fonctionnaire féminin. Le bâton sous lequel est mort un poète oublié de l'Empire existe encore, c'est chose possible, car il ne manquait pas de solidité, et notre collecteur de notes allait demander de ses nouvelles quand la voix rauque de la gardienne probable de ce trésor l'arrêta sur la première marche. Comme le secrétaire de notre rédaction a lui-même ça et là médit de son prochain, la crainte lui est venue d'explorer en personne ton observatoire, ô portière :

Serait-ce l'écurie où tu mets d'aventure
Le manche de balai qui te sert de monture ?

Maison Laporte :
Même transformation subie par le 33, ancien hôtel de maître, exploité en hôtel garni, depuis quatre-vingts ans. Le 31 a servi de résidence à Hébert, auteur du tableau La Malaria, qui fait partie de la galerie du Luxembourg. Confisquée sur le séminaire de Saint-Sulpice, cette propriété a été achetée en 1792 par le beau-père de M. Laporte, greffier en chef de la Cour de cassation, et restaurée par Pécoul, architecte de Jérôme Bonaparte et allié à la famille dudit propriétaire : ce Pécoul fut aussi beau-père du peintre David et père, comme architecte, de toute l'ancienne rue du Coq-Saint-Honoré. M. Bernard, gendre de M. Laporte, a hérité du même immeuble et du greffe de la même cour.

Hurtaut. Les Carnot. Les Mousquetaires. Les Hôtelleries. Voltaire. M. et Mme de Villette. La Baronne de Champi. Cercle Agricole. M. Victor Considérant. Les Mailly et les Nesles. Le Duc de Mazarin et Mlle Allard :
La rue de Beaune, dite du Pont en 1640, à cause du Pont-Rouge, comptait 24 maisons et 8 lanternes cent ans plus tard ; et parmi ces maisons, déjà séculaires presque toutes figurait, comme les susdites, le n° 23. Les trois qui suivent n'ont pas toujours appartenu à un propriétaire unique ; et il ignore lui-même auquel reviendrait ce droit d'aînesse qu'on ne reconnaît plus, même entre immeubles, comme si la plupart du temps deux frères cadets ne s'appuyaient pas aux flancs de leur aîné. Le 21, qui payait 12 deniers parisis de redevance annuelle à l'abbaye de Saint-Germain-des-Près, était à la disposition de la famille de Maupeou en 1682. Le 19, autrefois chargé du même cens, date du règne de Henri IV ; Jean Huchon, boulanger privilégié du roi, demeurant rue de Bourbon, paroisse de Saint-Sulpice, l'a acquis en l'année 1767 de la famille Chazeray, qui sous l'ancien régime a fourni des orfèvres graveurs et sous la République un avoué de première instance. En ce temps-là Hurtaut, qui a composé avec Magny un estimable Dictionnaire historique de Paris, était établi maître de pension dans la rue : cet ancien professeur de l'École militaire avait publié d'autres écrits notamment une Bibliographie parisienne en collaboration avec d'Hermilly, censeur royal.

Du 17 ont disposé plusieurs générations d'ancêtres du ministre Carnot, savoir : Louis-Robert, avocat au parlement ; Marguerite, sa sœur, morte civilement comme entrée en religion en 1737 au couvent de Sainte-Élisabeth ; Jean, notaire au Châtelet, et Louis-Robert du même nom, commissaire des guerres et du corps royal de l'artillerie, époux de Dlle Dorothée-Françoise-Fabre de Granville.

Un fameux facteur de cors de chasse, Joseph Raoux, est devenu l'un des propriétaires de cet immeuble sous le premier empire.

Du 10 au 16 inclusivement, de l'autre côté de la rue, reparaît une des façades de l'ancienne caserne des Mousquetaires, que nous avons vue rue du Bac ; mais la première de ces propriétés a seule conservé, sa physionomie d'autrefois. Le 13 et le 15 datent de plus loin encore. Le 5 et le 7 sont l'hôtel de Lorraine et celui de France, réunis depuis un certain temps ; il y a plus d'un siècle qu'on y reçoit des voyageurs ; une vieille porte, d'accord avec un escalier dont les larges balustres de bois semblent crier : Vive Henri IV ! déposent du droit d'aînesse que la maison avait sur l'hôtellerie, mais que celle-ci a très bien pu acheter au prix d'un des plats de lentilles destinés à sa table d'hôte.

L'hôtel du Colysée, qui vient après, ne remonte-t-il pas de même à un siècle comme station de voyageurs, et à plusieurs comme pignon ? Avant de faire le tour du monde, Dumont-Durville descendait là. Une grande salle à manger, qu'y fréquente par prédilection l'élite des habitants de l'Aveyron, était naguère un quadrille de chambres, à coucher ; on eut pu alors y souper dans l'attitude horizontale, comme aux festins de l'ancienne Rome. Avant même que des étrangers vinssent y passer la nuit à tour de rôle, c'était tous les jours maigre dans cette salle à manger, où d'autres hôtes ne pouvaient que debout manger au râtelier qui simplifiait le service. En d'autres termes, c'étaient des écuries ; les chevaux de Voltaire y piaffèrent.

Le n°1, rue de Beaune, est la maison où le grand homme cessa de vivre, âgé de 84 ans, le 30 mai 1778. Le curé de Saint-Sulpice refusa d'inhumer son illustre paroissien, mais il permit qu'on transférât ses dépouilles mortelles à l'abbaye de Scellières ; le commendataire de cette abbaye était l'abbé Mignot, qui présida à l'enterrement malgré l'évêque de Troyes. Chacun sait que douze ans plus tard les cendres du philosophe étaient rapportées en triomphe dans cette ville, qui en avait eu peur avant qu'elles fussent tout à fait refroidies. Pourtant, dans une maladie, qui avait précédé la maladie mortuaire, Voltaire avait mandé rue de Beaune l'abbé Gauthier, chapelain des Incurables (des Incurables !) en disant : Je ne veux pas qu'on jette mon corps à la voirie.

Cette maison historique appartenait d'ailleurs, au marquis de Villette, que Voltaire traitait comme un fils, après avoir eu pour sa mère des sentiments auxquels pouvait être due cette survivance. Villette avait fait embaumer, avec une louable prévoyance, le corps de son hôte immortel et Mme Denis lui permit d'emporter le cœur au château de Ferney, quand il l'eut acquis. Cet admirateur domestique fit baptiser son fils, en 1792, sous le nom de Voltaire-Villette et fut lui-même conventionnel ; à propos des massacres de Septembre, il eut le bon esprit d'écrire contre Robespierre et Marat. Il avait été poète en d'autres temps, et ennemi de Boileau, bien avant l'école romantique, tout en servant dans les armées du roi. Malheureusement les mœurs de ce lettré s'inspiraient moins de la nature, dit-on, qu'elles ne rappelaient les amours insolites de plusieurs bergers de Virgile : il n'a affiché que pour donner le change des liaisons de parade avec Sophie Arnould et avec Mlle Raucourt. On lui reprochait, outre cela, une forfanterie voisine de l'impudence, comme le rappelle ce quatrain :

Petit Villette c'est en vain
Que. vous prétendez à la gloire :
Vous ne serez. jamais qu'un nain
Qui montre un géant à la foire.

Mme Denis préférait de beaucoup au petit marquis sa femme, fille du colonel Rouph de Varicourt, qui était d'une rare beauté et d'une vertu encore moins commune. Ce mariage, au s'surplus, était aussi l'œuvre de Voltaire, qui peu de temps après sa conclusion, avait écrit au chevalier de Tressan : « Votre ami le marquis a raison d'aimer le monde ; il brille dans son étonnante maison :
Il l'a purifiée par l'arrivée d'une femme aussi honnête que belle »
Reine-Philiberte de Varicourt, marquise de Villette, a élevé un buste au grand homme, en signe d'une dévotion particulière à sa mémoire, et chaque matin cette femme, quoique très relieuse, venait saluer avec un respect tendre l'image du prince des philosophes. Or elle n'est morte qu'en 1822. Un de ses frères avait été tué à Versailles, garde du corps du roi Louis XVI ; un autre avait fini évêque Orléans.

Quant à l'appartement occupé par Voltaire, il porta trente ans le deuil du maître, en fermant au jour ses croisées. Tel encore, qu'il se comportait, on l'a retrouvé au premier étage, occupé par M. le baron Paul de Bourgoing ; mais la pendule de la chambre mémorable, qui donne sur la cour, ne s'est pas arrêtée à 11 heures 1/4, à l'instar de celle de Versailles, pour éterniser l'heure fatale. Avant M. de Bourgoing, qui a pour voisin dans l'hôtel M. Lebrun comme lui sénateur, et de plus académicien, la baronne de Champi habitait ces lieux consacrés ayant été une fort jolie femme, elle acquittait comme une dette d'honneur en aimant le monde à la folie ; ce n'était qu'une restitution. A voir la société nombreuse a laquelle la baronne ouvrait encore ses portes vers la fin, on confondait l'automne avec le printemps ; elle avait pourtant fait les trois quarts du chemin pour être centenaire. Ces réceptions de tous les soirs étaient un tour que la septuagénaire jouait de bon cœur à ses deux jambes, dont l'enflure empêchait qu'elle se déplaçât ne pouvant plus courir après les souvenirs agréables, et encore moins après ce qui en laisse, elle convoquait les plaisirs en personne et savait les mettre à leur aise, en reliant maints regrets à maintes espérances par l'esprit de conversation, la bienveillance et la philosophie. Au mois de juillet 1856 la baronne de Champi cessa de recevoir ; c'est assez vous dire le moment où sa succession s'ouvrit.

Que si nous traversons la rue, nous entrons dans une vaste cour, à l'entrée de laquelle se dresse un marronnier touffu, dont le veuvage se devine : il doit avoir eu son pendant de l'autre côté de la cour. Un peu plus loin s'ouvre un grand escalier, bordé d'une large rampe en pierre merveilleusement taillée à jour. Ces allures de palais seyent parfaitement à l'un des plus grands cercles de Paris ; seulement les trophées de pierre qui n'ont pas encore cessé d'en décorer l'extérieur annonceraient un conseil de guerre plutôt, qu'un comice agricole, à moins pourtant que celui-ci ne se composât de soldats laboureurs. Là se tient le Cercle Agricole, fondé en 1835, et qui passait d'abord pour une compagnie légitimiste, mais qui compte aujourd'hui, pour membres des représentants de toutes les opinions, de savants académiciens comme MM. Pouillet et Payen, et des Montmorency, des Montesquiou, à côté. des Girod de l'Ain, des Taillandier, des Treilhard, des Woorms de Romilly, des Lafaulotte et de plusieurs dignitaires de la nouvelle cour impériale. La bibliothèque du cercle est également un terrain neutre où se rencontrent et se touchent toutes les idées contemporaines, au fur et à mesure de leur incarnation en livres ; des peintures en grisaille, qui datent du grand siècle, président comme dessus de portes à l'accolade littéraire que facilitent les rayons de cette collection de volumes disparates, souvent étonnés de revêtir une demi-reliure uniforme. Une salle de billard, dont le plafond et les murs étalent des dorures du plus brillant effet et qui, comme dessin, sont aussi un chef-d'œuvre, rappele éloquemment que cet hôtel fut traité en palais par les artistes Le Sueur et Le Brun.

Les sciences, les arts et la littérature sont restés la plus vive des préoccupations, dans cette réunion d'élite. Le socialisme lui-même, s'il y rencontre peu de partisans, a cette consolation que la bibliothèque du cercle compte avec son école, en achetant les livres qu'il inspire. Cette acquisition, au surplus, n'entraîne aucun déplacement. La librairie phalanstérienne a conservé pour siège d'exploitation l'ancien logement de M. Considérant, au second étage d'un corps de logis attenant. La Démocratie Pacifique a eu ses bureaux, dans la cour du fond, au rez-de-chaussée : Cet hôtel de la rue de Beaune a même été le but de plusieurs manifestations en 1848 ; les démocrates des écoles y sont venus, à différentes reprises, complimenter fraternellement les citoyens Cantagrel et Considérant, qui, maintenant, habitent le Texas.

M. le comte de Flavigny, secrétaire de M. de Polignac, demeurait en 1830 dans le local aujourd'hui métropole de la propagande fouriériste. M. le marquis de Juigné, pair de France, a occupé l'appartement du cercle, et déjà le jardin en terrasse d'où la vue embrasse à la fois le quai, le Pont-Royal et les Tuileries, en dépendait. Un notaire M. Guénoux, avait acheté l'immeuble le 31 juillet 1809 du contre-amiral de La Crosse, acquéreur lui-même à la date, du 6 vendémiaire an XII, en lieu et place de Mme Kanguen, veuve d'un capitaine de vaisseau. En remontant toujours, nous apprenons que la citoyenne Kanguen s'était rendue adjudicataire : le 21 frimaire an VII, moyennant 5,101,000 fr. en assignats, de ladite propriété, confisquée sur le ci-devant marquis de Nesle, émigré.

Celui-ci est le dernier qui ait porté le titre héréditaire de premier marquis de France. Sa famille était alliée à celles de Mailly et d'Aumont par des nœuds légitimes quand Louis XV avait jeté le mouchoir dans cet hôtel, qui porta leurs trois noms : plusieurs marquises, l'une après l'autre, y ramassèrent le royal mouchoir au même endroit, et n'en devinrent-elles pas duchesses ? La salle de lecture, dont nous admirons le plafond et les boiseries, fut la chambre à coucher de plusieurs des maîtresses royales nées de Nesle et de Mailly ; la dernière de cette série, veuve du marquis de la Tournelle, a fermé les yeux. Le roy avait créé pour elle, un duché-pairie de Châteauroux et avait obligé M. de Maurepas, qui la détestait, a lui rendre visite pour rentrer dans ses bonnes grâces.

Puis la duchesse de Mazarin, née de Mailly, fit de l'hôtel le domicile en titre de son mari, qui se prodiguait ailleurs dans les petits soupers du genre le plus débraillé. Ce duc héréditaire sans pairie entretint longtemps Mlle Allard, première danseuse de la Comédie Française et puis de l'Opéra, qui s'en fit aimer le plus possible, mais sans se piquer elle-même de la fidélité dont il lui donnait la consigne. Une fois entre autres, le jaloux surprit sa maîtresse en défaut et l'autre galant, au lieu de filer doux, répondit à ses menaces par des voies de fait. On rapporta le duc, avec la tête fracassée, rue de Beaune, et la danseuse faillit payer les pots cassés en quittant son théâtre par ordre ; elle n'échappa à ce danger qu'en trompant le vainqueur, à son tour, avec un gentilhomme de la chambre influent.


 

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