Histoire de Paris
Cette rubrique vous livre l'histoire de Paris et de ses arrondissements. Origine, évolution, de la capitale de la France. Pour mieux comprendre la physionomie du Paris d'aujourd'hui, plongez-vous dans les secrets de son passée.
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HISTOIRE DE PARIS
(D'après Paris à travers les âges, histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours, paru en 1879)

Charles V. — L'hôtel Saint-Paul. — Ecolier tué. — Le Petit-Saint-Antoine. — Baptême de Charles VI. — La Bastille. — Les fortifications de Paris. — Religieux de Saint-Victor. — Provocation des Anglais. — Les célestins. — Le bal des ardents. — Le collège de Dormans. — Obsèques de Jeanne d'Evreux. — Les Turlupins. — Entrée de l'empereur Charles IV. — Le pont Saint-Michel. — Le collège de Daimville. — Mort de Charles V. — Les habitations des Parisiens. — Acrobates, jongleurs, trouvères. — La vie parisienne au XIVe siècle. — Les jeux. — Les ordonnances de police. — Le Châtelet.

Voici, d'après M. Réné de Lagarde, comment se passaient les choses à l'égard de ce qu'on appelait les prisonniers de qualité :

« Dès qu'un accusé arrivait à la Bastille, il était interrogé par le lieutenant de police. Le greffier consignait les demandes et les réponses, avec nom, âge, qualité. Après, l'interrogatoire, on en soumettait le procès-verbal à l'accusé qui l'acceptait et le signait. Quand il en contestait la teneur, acte lui était donné de sa protestation. Après l'accusé, c'est le magistrat qui signait à son tour. L'expédition de l'acte était transmise à la cour. Après ces préliminaires, le magistrat envoyait l'interrogatoire au ministre qui avait contresigné la lettre de cachet. Ce magistrat y joignait son opinion motivée sur le fond de l'affaire. Le roi décidait alors, après avoir pris connaissance des pièces. Selon la décision du souverain, l'accusé était jugé innocent ou coupable, et, dans les deux cas, il était ou relâché ou retenu.

« Arrivé à la Bastillé, le prisonnier prenait immédiatement possession d'une chambre à feu. Avant 1707, les nouveaux venus étaient obligés de meubler eux-mêmes leur cellule. Il y avait un tapissier chargé de ce soin, qu'on appelait le tapissier de la Bastille, auquel on s'adressait de préférence et qui s'enrichissait promptement à ce métier. Cet état de choses présenta de graves inconvénients

Le Châtelet s'élevait sur le terrain même encore appelé place
du Châtelet, et fut détruit en 1802.
et, depuis cette époque, chaque prisonnier eut sa chambre meublée aux frais de l'Etat. Cette chambre était garnie d'un lit, d'une table et de deux chaises. Quand il n'y avait pas de cheminée, on y mettait un bon poêle de faïence pour l'hiver. En 1781, M. de Breteuil fit meubler ainsi dix-huit chambres.

« Une fois installé, s'il était de condition riche, le prisonnier avait le droit, s'il le voulait, de conserver avec lui son domestique et l'on donnait à celui-ci une petite chambre à côté de celle de son maître, pourvu qu'il prit l'engagement de rester enfermé avec ce dernier, et sans sortir, jusqu'au jour de sa libération. Les domestiques faisaient les chambres de leurs maîtres, le matin, et peu d'instants après, on apportait le premier déjeuner du maître, suivi de celui du valet. A midi, on apportait un double dîner et le soir un double souper.

« Les hautes maisons du faubourg Saint-Antoine qui entouraient la Bastille servaient aussi à établir des communications avec les prisonniers. C'étaient dans les mansardes, transformées en véritables postes télégraphiques, que des amis ou des complices écrivaient les nouvelles sur de grandes pancartes en très gros caractères majuscules, et parvenaient ainsi à se faire lire à l'aide de longues vues. »

Le nom seul de la Bastille était un épouvantail pour le peuple de Paris.
« Ses cachots infects s'enfonçaient jusqu'à 6 mètres, 66 cent. sous terre ; le séjour néanmoins n'en était pas plus homicide et plus redouté que celui des calottes situées au sommet des tours, où les prisonniers avaient à subir un froid en hiver et une chaleur en été, également insupportables. Dans aucune de ces prisons on ne pouvait faire de feu. Les appartements ménagés dans les massifs de maçonnerie qui reliaient les tours entre elles étaient plus vastes, plus confortables et même munis de cheminées, mais les précautions les plus minutieuses étaient prises pour empêcher la fuite des prisonniers. C'était là qu'on enfermait les personnages de distinction ou ceux envers lesquels on ne voulait point user d'une excessive sévérité. »

Cette prison, dans laquelle furent trop souvent enfermés des gens dont il eût été difficile de faire connaître la cause de leur détention, subsista jusqu'à la révolution de 1789 et sa prise par le peuple ne précéda guère sa chute.

Revenons aux autres travaux de défense entrepris par l'ordre de Charles V, dans la crainte d'une attaque de Paris par les Anglais. Rien ne fut changé au plan général adopté par Etienne Marcel ; seulement, on perfectionna son oeuvre, soit en exhaussant le mur d'enceinte, soit en multipliant les tours, soit enfin en achevant de creuser des fossés dans la partie méridionale de la ville.

Mais plusieurs fortins furent élevés pour la défense des portes et le petit Châtelet fut édifié en pierre ; (il était situé à l'extrémité du Petit-Pont de l'Hôtel-Dieu à la naissance de la rue Saint-Jacques). Le 24 décembre 1398, Charles VI ordonna que les prisons de cette forteresse seraient annexées à celles du grand Châtelet qui étaient devenues insuffisantes.

En 1402, le même roi destina cette forteresse au prévôt de Paris et la geôle fut conservée. Ce lourd monument, d'un style grossier, interceptait l'air, attristait le voisinage, et le passage qu'on y avait réservé pour le public était dangereux.

En 1769, on décida que le petit Châtelet serait démoli et par compensation, on résolut d'augmenter les bâtiments du grand Châtelet jusqu'à la rue de la Sonnerie, jadis de la Saulnerie, qui allait du quai de la Mégisserie à la rue Saint-Germain-l'Auxerrois. Toutefois, cette démolition ne fut opérée qu'en 1782 et on agrandit sur une partie de l'emplacement du petit Châtelet les bâtiments de l'Hôtel-Dieu. « L'entrée de Paris par la Seine, dit Dulaure, était défendue tant du côté d'amont que du côté d'aval, par de fortes chaînes en fer supportées par des bateaux. »

Du côté d'amont, la chaîne partait de la forteresse de la Tournelle située au-dessus du pont de ce nom, traversait le bras de la Seine et l'île Saint-Louis divisée en deux parties par un fossé, et où se trouvait une tour appelée tour de Loriaux ; de cette île, la chaîne traversait l'autre bras de la rivière et allait aboutir à la porte Barbel. Du côté d'aval, la chaîne traversait la rivière entre la tour de Nesle et la tour qui fait le coin.

Tandis que ces travaux s'exécutaient, les religieux de Saint-Victor établissaient une nouvelle branche de canal destinée à remplacer celle qui se trouvait empêchée de fonctionner par suite des travaux faits par Etienne Marcel, on sait que ce canal était destiné à l'écoulement à leur profit des eaux de la Bièvre ; celui qu'ils creusèrent à nouveau suivant à peu près la rue des-Fossés-Saint-Bernard, versait ses eaux dans la Seine, en traversant l'emplacement occupé depuis par la Halle aux vins.

Le prévôt de Paris et l'abbé de Sainte-Geneviève élevèrent des difficultés à ce propos, mais elles furent aplanies par la volonté du roi qui ordonna l'achèvement du canal, à la condition que les religieux feraient bâtir un pont sur le bord de la Seine, à l'endroit où les eaux du canal viendraient s'y jeter, ce qui eut lieu. Ce fut le pont aux Marchands (qu'il ne faut pas confondre avec le pont Marchand).

La partie abandonnée de ce canal et qui se trouvait dans l'intérieur de l'enceinte servait d'égout et recevait le trop plein d'un cloaque qui s'était formé à la rencontre de la rue des Bernardins avec celle de Saint-Victor et qu'on appelait le trou Punais. Il exhalait une odeur infecte qui incommodait tout le voisinage ; ou entreprit alors de le voûter, mais les habitants des maisons bâties sur ses bords percèrent cette voûte pour servir au passage des vidanges et l'infection redoubla.

De nombreuses plaintes furent adressées à l'autorité municipale à ce sujet, mais les religieux de Saint-Victor étaient maîtres chez eux et on ne pouvait les contraindre à boucher ce foyer de pestilence. Enfin en 1672, Edmond Richer grand maître et principal du collège du Cardinal-Lemoine prit sur lui d'assainir le quartier, en détournant les eaux du trou Punais jusqu'à la Seine et remédia aux inondations du fleuve, en faisant élever des terrasses et des chaussées jusqu'au quai de la porte Saint-Bernard.

L'enclos du monastère de Saint-Germain-des-Prés fut fortifié. On répara les murailles, les tours et on creusa des fossés à l'entour. Mais pour faire ces travaux, il fallut démolir plusieurs bâtiments qui s'y trouvaient ; entre autres la chapelle de Saint-Martin-des-Orges et réduire le Pré-aux-Clercs d'environ 2,000 mètres.

A cette époque, on entrait dans le monastère par un pont-levis conduisant à des bâtiments sur l'emplacement desquels on éleva plus tard la prison militaire de l'Abbaye. Une autre entrée existait rue Saint-Benoît ; elle était flanquée de deux tours rondes ; on y arrivait aussi par un pont-levis.

Au bout de la rue Furstenberg était une grosse tour, une autre au bas de la rue Saint-Benoît, un haut mur les reliait. Ce mur retournant à angle droit suivait la rue Saint Benoît, rencontrait la porte et aboutissait à une troisième tour ronde. Là se présentait un angle rentrant qui laissait une petite place. Après cet angle, le mur suivait la direction de la rue Sainte-Marguerite jusqu'à la forteresse où se trouvait l'entrée principale. Ce mur était crénelé et de distance en distance, garni de tourelles élevées sur des culs de lampe. Il était défendu par un fossé rempli d'eau qui l'entourait.

On voit que ce monastère était en état de soutenir un siège. Sa fortification imposante était pour beaucoup dans l'assurance avec laquelle les abbés de Saint-Germain-des-Prés soutenaient et outrepassaient souvent leurs privilèges et leurs immunités.

Paris ainsi mis à l'abri d'une surprise et pourvu d'une bonne garnison, Édouard III fut cité à comparoir devant la cour des Pairs, il répondit à Charles V : — Nous irons volontiers à Paris, mais le bassinet en tête et avec 60,000 hommes. Il ne vint pas en personne, mais il envoya en en France un corps d'armée de 35,000 hommes sous les ordres de Robert Knolles, qui débarqua à Calais, traversa la Picardie et entra dans l'Ile-de-France. Mais si ces troupes se présentèrent aux portes de la capitale, ce ne fut que dans l'espoir d'attirer les habitants hors de leurs murs et de les forcer à livrer bataille.

L'ennemi brûla les environs de Paris, il fit entendre ses trompettes jusqu'aux portes du Louvre, sans que la fumée de ces incendies ni le bruit des fanfares guerrières pussent émouvoir le roi et l'engager à hasarder quoi que ce soit ou à faire sortir un seul de ses gens de guerre. Cependant, les Anglais poussèrent une incursion jusque dans le faubourg Saint-Marcel où ils se mirent « à s'esbaudir et à se donner grand coulas. »

S'étant avancés un jour jusqu'à une portée de trait de l'enceinte de Paris, les soldats de Knolles décochèrent par dérision au lieu de flèches des espèces de quenouilles. Exaspérés par cette insulte, des Bretons qui gardaient le rempart de ce côté, ne purent se modérer plus longtemps, et enfreignant les ordres du roi, ils sortirent ; une partie des leurs attaqua de front l'ennemi par la porte Saint-Marcel, l'autre s'avança par le faubourg Saint-Jacques et tournant vers la gauche, coupa la retraite aux Anglais, qui, sur 700 environ qu'ils étaient venus, s'en retournèrent quelques-uns seulement dans leur campement.

Cet échec et l'inutilité de leurs efforts pour faire accepter la bataille découragèrent les troupes de Robert Knolles qui se décidèrent, n'osant faire le siège de Paris, à s'en éloigner et à aller camper dans le Maine.

Les habitants furent encore une fois délivrés de la crainte d'être assiégés.
Mais ils n'échappèrent pas à la disette qui se fit assez durement sentir. Le roi déclara que tous ceux qui se trouvaient demeurer dans la nouvelle enceinte commencée par Étienne Marcel (et qui ne fut véritablement terminée qu'en 1383), se trouveraient jouir de tous les privilèges et franchises des autres bourgeois de Paris ; et cette enceinte en faisait rentrer beaucoup dans la ville, car elle englobait le quartier Saint-Paul, la culture Sainte-Catherine, le Temple, Saint-Martin-des-Champs, les Filles-Dieu, Saint-Sauveur, Saint-Honoré, les Quinze-Vingts et le Louvre, qui jusqu'alors avaient formé des faubourgs.

Paris n'eut plus alors que six portes : de Saint-Antoine, du Temple, de Saint-Martin, Saint-Denis, Montmartre et Saint-Honoré ; les autres furent abattues, leur emplacement fut joint au domaine de la ville ou donné à des particuliers. De ce nombre fut Nicolas Braque à qui Charles VI fit don des anciens murs, tours et places vagues qui étaient entre la porte du Chaume et la porte du Temple. Sur cet emplacement fut percée plus tard la rue de Braque.

Revenons aux établissements qui furent fondés à Paris sous le règne de Charles V. On a vu qu'en 1353, les célestins étaient venus s'établir à Paris (quartier de l'Arsenal, quai des Célestins, rue du Petit-Musc). Le 24 mars 1367, le roi posa la première pierre de leur église destinée à remplacer deux petites chapelles à leur usage, et, pour les aider à la construire, il leur donna 10,000 livres d'or et leur permit de couper douze arpents de bois de haute futaie dans la forêt de Moret.

De plus, il se déclara fondateur des Célestins de Paris, les prit sous sa protection et sauvegarde et commit toutes leurs causes aux requêtes du palais. L'église achevée, il la fit consacrer et dédier le 15 septembre 1370, par Guillaume de Melun, archevêque de Sens, et l'enrichit de magnifiques ornements, calices, missels, chapelles de drap d'or, croix d'argent doré ; la reine donna une statue de la Vierge d'argent doré, et le dauphin un splendide vase en vermeil.
De plus, Charles V fit placer au portail de cette église sa statue et celle de sa femme.

Il employa encore cinq mille livres à faire construire le dortoir, le réfectoire, le cloître et le chapitre des moines, et dota la maison de deux cents livres parisis de rente. On voit qu'il tenait à justifier son titre de fondateur. Ses libéralités ne s'arrêtèrent pas là. Robert Testart possédait un hôtel contigu au couvent qui fut vendu et adjugé à un des notaires-secrétaires du roi, Gobin Culdoé ; Charles V le lui racheta et le donna aux célestins, par lettres du 16 août 1378.

Les successeurs de ce prince ne se montrèrent pas moins bienveillants que lui à l'égard des célestins ; Charles VI confirma leurs privilèges et en ajouta d'autres.

Le roi Charles VI n'échappa au péril que par la présence
d'esprit de la duchesse de Berry
Le duc d'Orléans, fils puîné de Charles V, leur fit aussi beaucoup de bien et leur fit bâtir la magnifique chapelle qui porta son nom, à l'occasion de l'accident qui suit :

Un jour, son frère Charles VI s'étant déguisé en satyre avec quelques seigneurs de la cour, se rendit à un bal donné lors du mariage de l'une des dames de la reine. Le duc d'Orléans, qui assistait à ce bal, voulant reconnaître quel était l'un des personnages qui portait ce déguisement de satyre, s'approcha de lui et mit le feu à son costume qui était enduit de poix, afin d'y retenir le coton et le lin qui figuraient le poil du satyre ; comme les masques se donnaient la main et formaient un groupe enchaîné, le feu se communiqua au costume du roi et à celui des autres.

Lors de ce « Bal des Ardents » plusieurs périrent dans d'atroces douleurs ; le roi n'échappa au péril que par la présence d'esprit de la duchesse de Berry, qui jeta son manteau sur lui et l'étreignit de façon à étouffer les flammes. Désolé de son étourderie, le duc d'Orléans voulut l'expier, en faisant bâtir une chapelle aux célestins.

Enrichis par tant de bienfaits, les célestins devinrent insupportables par leur arrogance, et lorsqu'on voulait rabaisser l'orgueil de quelqu'un on disait : Voilà un plaisant célestin 1’expression proverbiale qui exprimait le cas qu'on faisait d'eux.

Le roi Charles V qui aimait les livres, en donna aux célestins qui les recherchèrent et finirent par en acquérir une grande quantité. Leur cloître fut reconstruit en 1539. Il passait, à juste titre, pour un des plus beaux de Paris ; le plafond de l'escalier peint par Boulogne représentait l'apothéose de Pierre Mouron, fondateur de l'ordre ; il ne fut achevé de bâtir qu'en 1550 et avait coûté 10,778 livres 9 deniers.

Piganiol de la Force consacre 70 pages de sa Description de la ville de Paris, à l'énumération et à la description détaillée des monuments funéraires qui décoraient l'église des Célestins. Nous ne ferons que citer les plus importants ; quant aux personnages qui furent inhumés dans cette église, c'étaient les plus illustres et les plus considérables :

Jeanne de Bourbon, femme de Charles V ; Jeanne de Bourgogne, femme de Jean, duc de Bedford ; Léon de Lusignan, roi d'Arménie ; le duc d'Orléans, et Valentine de Milan, sa femme ; Charles d'Orléans, son fils, père de Louis XII ; Philippe, comte de Vertus ; le duc de Longueville ; le duc de la Trémouille ; le comte de Cossé-Brissac ; Anne de Montmorency, etc. Les coeurs de Henri II, Catherine de Médicis, François II, Charles IX, y furent déposés.

Les artistes les plus célèbres sculptèrent les mausolées de tous ces grands de l'État et y prodiguèrent toutes les ressources de leur génie. bOn admirait surtout une oeuvre remarquable de Germain Pilon, c'était un groupe imité de l'antique, qui s'élevait sur un piédestal triangulaire et représentait les trois Grâces supportant une urne, contenant les coeurs de Catherine de Médicis, de Henri II et de Charles IX.

A l'entrée était une colonne torse de marbre blanc, ornée de feuillages et portant une urne de bronze, renfermant le coeur du connétable de Montmorency. Cette colonne, haute de trois mètres, était l'oeuvre du statuaire Barthélemy Prieur. Puis c'étaient une autre colonne en marbre blanc élevée à la mémoire de Timoléon de Cossé-Brissac et supportant une urne dorée contenant son coeur ; une troisième, signée par Paul Ponce et consacrée à la mémoire de François II ; un obélisque dédié à la maison d'Orléans-Longueville et sculpté par Paul Ponce ; le mausolée de Philippe de Chabot par Jean Cousin, le monument funèbre de Ch. de Maignié, dû à Paul Ponce, etc.

 


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